Big Wheel Addict

Kiwi a écrit :
Excellent !  :chinois:
C'est tout à fait ça   ;-)  

TWin a écrit :
Ben moi, je ne dis plus rien ! Je n'ai plus de mots !!

Hog a écrit :
Quand on veut convaincre les autres de son attachement pour une moto, on insiste souvent sur les qualités spécifiques de notre deux roues d'élection. A propos de BigWheels il s'agit le plus souvent de mettre  en relief leur look incomparable, leur robustesse, leur fiabilité, leur faible coût d'entretien, et leur maniabilité citadine qui n'exclut pas quelques incursions hors-bitume. Tout cela nous paraît évident. Mais peut être serait-il tout aussi judicieux d'en pointer les défauts constitutifs, car si les BigWheels me plaisent c'est aussi par leurs limites qui les définissent si bien.

A commencer par la selle. J'aime faire de longs trajets sur ce toboggan un peu trop étroit, un peu trop dur. Avec une telle assise, la route ne se fait guère oublier et on ne craint pas de s'endormir. La gloire de l'addict bigwheelien se mesure aussi à son niveau de résistance à l'abrasion périnéale.

Autre trait spécifique, l'autonomie. Reconnaissons qu'il est tout de même plus drôle de tenter des records de conso en partant du minimum vital (fixé par décret bigwheelien à environ 7,5 litres) que de voguer sans souci au guidon d'une routière qui vous conduit de Bordeaux à Lyon sans crainte d'une panne sèche en rase-campagne. Les chevaliers émérites que sont Nico (catégorie 125) et Freeman (catégorie 200) sont auteurs d'exploits qui les ont conduits à flirter avec la limite mythique et idéale des 300 kilomètres parcourus avec un plein. Quel plaisir d'être un héros de l'inutile !

Encore un sujet brûlant ... les perfs. Ce 4T simplissime qui nous pousse sur les routes mérite qu'on lui accorde notre attention. Ses limites, nous apprenons vite à les connaître et, tout aussi rapidement, nous nous en accomodons. Ici se situe la ligne de fracture entre le « total addict » et l'occasionnel, entre ceux qui veulent prendre le temps de regarder autour d'eux et ceux qui ne peuvent faire autrement que d'avoir le nez dans le guidon. Bien sur on pourrait être tenté de présenter cela de manière positive (et certains le font) en déclarant qu'avec un BigWheel, au moins, notre permis est à l'abri. Cela s'appelle faire de nécessité vertu. J'ai remarqué que je suis beaucoup plus réceptif à l'environnement quand je cruise en 200 plutôt qu'en W650. Je ne saurais dire avec exactitude à quoi cela tient. La moto se fait oublier, elle est pacifique et docile ... on sait que ce n'est pas elle qui va prendre le pouvoir. Son pilotage est ludique et naturel.

L'instrumentation spartiate enfin ... 3 voyants, aucun équipement ou commande qui ne soit obligatoire, des possibilités de règlage limitées, des indications minimales.Cet esprit résolument « Anti-Goldwing » nous ramène aux fondamentaux qui ont fait la préhistoire de la moto. Avec elle, aucun risque de céder aux sirènes de la technologie triomphante à visée mercantile. Le BigWheel va à contre-courant. Autre avantage inattendu de ce dépouillement total : celui qui parvient, grâce à son ingéniosité et à sa persévérance, à équiper son BigWheel de warnings (Twin ne te cache pas ...), d'un thermomètre d'huile, d'une prise allume-cigare ou d'un compte-tours qui fonctionne (beaucoup plus rare) a soudain l'impression d'un gigantesque bond qualitatif. Quel plaisir de jouir d'une instrumentation nouvelle qui existe de série sur (presque) toutes les autres motos !

Vous croyez qu'on s'amuse autant sur un FZ6 (ma cible favorite, désolé pour les fans) ou avec n'importe quel best-seller du marché motophile ? J'en doute vraiment.

 ;-)

VIDDA a écrit :
encourage le, y faut s'inscrire...

olcsi a écrit :
Dis, au fait, Taitai, c'est quoi la bête qui est de profil sur ta vignette d'identité? t'as pas une image un peu plus grande? La presbitie frappe à 40 ans... Ca fait beau temps que je ne peux plus voir des images aussi petites.