Bon, alors nico-dem a raconté beaucoup de choses, je ne vais donc pas m’éterniser sur la première partie.
Samedi : la météo n’est pas mauvaise, je décide de partir.
Mais avant de commencer ma transhumance, il me faut d’abord récupérer ma tw chez un autre tiwiste. Je vais donc chez nico-dem et comme par hasard j’y trouve ce que je recherche, qui plus est, dans un état proche du neuf.
Bon j’exagère, ceux qui l’ont déjà vu savent qu’elle est un peu dans son jus (mais pas trop) mais là elle est propre, une ligne d’échappement sans rouille et bien peinte en noire…merci monsieur propre.
12H : là, il ne me reste plus qu’à pousser fort pour la démarrer (eh oui, toujours sans batterie depuis cet été) et c’est la ruée vers l’ouest, sous les rugissements de mon rafal et du pot presque complètement découpé de mon accompagnateur du jour. On avait en plus une voiture balai avec cam-caro.
Traversée de l’Estérel, on enquille les virages, après 3 mois sans tiwi je commence doucement puis ça va de mieux en mieux.
On a donc roulé, nico-dem et moi, jusqu’à Brignoles (~100km) en gardant une bonne allure : un 110 de pointe pour lui, 105-110 pour moi. En tout cas, j’avais souvent la poignée tournée à fond. Mais ça, vous le savez déjà.
On laisse refroidir les machines, une petite boisson chaude bienvenue et on se quitte. Je n’ai malheureusement pas pû avoir de « verveine », donc j’ai pris un thé vert si vous voulez tout savoir.
Il est 16H, il me reste 180 km.
Nico-dem vous a raconté son retour : très monotone je crois.
Je continue sans faire beaucoup de pauses, juste pour faire le plein.
A ce sujet, j’ai qque chose à dire : ma tw a créché dans le garage avec la tw de nico-dem et elle a chopé son virus de la pompe : j’ai passé ma réserve à 136km, j’étais jamais descendu en dessous de 140km. Il va falloir que je m’occupe de ça.
La suite ? Aix en Provence, Lançon de Provence, Salon de … Provence bravo, Arles et Nîmes. Un maître mot : j’ai eu froid, je crois que j’ai grelotté pendant une bonne heure avant de ralentir et d’entrer dans Nîmes.
De plus, à partir de Salon , je roule la nuit et bizarrement on me fait des appels de phares derrière moi. Je peste, je ne comprends pas et là une idée lumineuse me vient (j’ose le jeu de mot), vérifions l’éclairage arrière.
Arrêt sur le bord de la voie rapide : le verdict tombe, plus de feux stops. J’ai dû rouler 20 bornes jusqu’à Arles sur la voie de détresse car les bagnoles et les camions klaxonnaient de ne pas me voir. Du coup j’ai visité Arles à la recherche d’un magasin de motos vers 18h30. Dommage ils n’ont pas d’ampoule arrière de la taille des miennes (feux non d’origine) ; je démonte le feux pour lui montrer…argh ! elle est bonne, le problème est ailleurs.
Bon ben, je rentre comme ça sur les 30 derniers km en faisant gaffe dès qu’une voiture arrive derrière : c’est moyen mais j’allais pas rester en rase campagne jusqu’au jour.
+ le froid, la dernière heure a été dure.
Conclusion de la journée : elle roule bien ma tw mais les bornes ça casse.
Dimanche
Un beau ciel bleu, 300 km devant moi.
Je prends la route frais et dispo, prêt à profiter de la belle route qui m’attend. D’abord la route de Montpellier et les traversées de petits villages, jonction par l’autoroute pour rejoindre Montpellier ouest.
Très belle portion : je passe non loin de Sète et les étangs où je fais une pause.
Vous allez rire mais je fais toujours attention, dans la mesure du possible, de me garer près d’une pente pour ne pas avoir à trop pousser pour démarrer. Eh oui, c’est toute une stratégie.
Puis c’est Béziers, toujours par la nationale.
Je fais peu de pauses seul donc peu de photos.
Changement de direction vers St Pons et Mazamet, au nord de la montagne Noire. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le Tarn.
Jolie route dans des gorges où les virages s’enchaînent naturellement.
Il ne fait pas chaud, c’est la montagne et qui dit montagne, dit ombre sur la route car le soleil est bas. Il ne faut pas sous-estimer le bienfait du soleil sur le jean, ça chauffe bien et surtout ça manque quand il n’est plus là. Oui oui !
Les kilomètres défilent, je ne m’arrête jamais très longtemps. Juste pour remplir la bête et me chauffer au soleil.
Après Mazamet, la route n’est plus montagneuse, elle est plate et un peu monotone, surtout quand on a déjà +200km dans les roues.
Un beau panorama sur les Pyrénées au village de Puylaurens et c’est la dernière ligne droite jusqu’à Toulouse (pas pû prendre de photo, la chaîne est très loin).
Enfin, entrée dans Toulouse en milieu d’aprèm. Je traverse le centre, m’arrête qques minutes sur la place du cap (le Capitole) pour prendre en photo ma tiwi dans sa nouvelle ville et je rentre chez moi dardar pour me réchauffer.
Résultat des courses :
600 km,
aucun problème mécanique (seulement électrique),
aucun problème de circulation,
je suis arrivé entier mais un peu gelé (pourtant bien couvert, je peux vous dire que l’hiver arrive),
en montagne la tw perd sa bonne vitesse de croisière,
les 2/3 des motards m’ont fait signe,
c’est plus sympa de faire la route à deux,
il faut que j’achète une P... de BATTERIE car j’en ai marre de pousser comme un taré !
nico
[ Edité par nico le 8/11/2005 9:08 ]