J-3
Mercredi matin j'ai préparé mon ptit sac à dos : j'aime voyager léger, et encore plus en moto.
Un petit bidon d'huile, la trousse à outil standard, board-short et futal en gore-tex par dessus, une paire de grolles du même métal, les indispensables tongues, 2 tshirts et un blouson sur le dos, une brosse à dent, la cam et zou !
A midi et demi je suis au péage Annecy Sud direction l'ouest - une paire de bouchons anti-bruit solidement calés dans les cages à miel.
Un peu le trac quand même d'attaquer le grand ruban noir avec mon insignifiant brêlon. Je décide d'adopter la technique du "morpion des steppes" également appelée "technique du rémora Ouzbèque" : un poids lourd choisi pour sa vitesse et son haleine fraiche me servira de lièvre et me protègera du vent violent. Je me cale dans l'aspi et me félicite de ce choix qui à le mérite de me protéger des voitures et de me tracter à 90km/h sans efforts sur la poignée. Attention toutefois aux freinages d'urgence : s'agit pas de finir en décalcomanie sur le cul d'un camion !
De nombreuses pauses jalonnent mon parcours, un coup d'essence, quelques étirements, un Magnum double chocolat...
Bref, trajet sans histoire et plutôt une bonne surprise : l'autoroute sur mon brêlon c'est non seulement possible mais pas si galère ; ) Je finis par des ptites routes de montagne parceque je le vaut bien : je traverse l'Allier à Langeac et monte sur les hauteurs pour rejoindre la maison familiale à 900m d'altitude.
J-2
Le jeudi est consacré au peaufinage de l'itinéraire du BWD et aux reco en Lada Niva avec mon reup'.
Les paysages sont magiques, on reconnais en fait le jour 2, entre le Lioran et Clermont. Marquage à la bombe sur les passages difficiles à noter, repérages minutieux...
ça me semble vraiment bien et je me régale en pensant que bientôt on passera tous par là.
J-1
Le vendredi, je bricole ma moto : c'est pas souvent que j'ai accès à l'outillage paternel et ça me permet de finaliser plein de ptits trucs laissés en plan par manque de moyens : isolation et arrimage des fils électriques avec des colliers rilsan, démontage, ponçage et repeinturlurage du pot parti pour rouiller comme une vulgaire boîte de thon : je découvre un côté "maniaque de la mécanique" que je ne me connaissais pas avant d'avoir mon brêlon chéri.
Message de Yannick sur le GSM, il est temps de partir pour Laschamps. Je suis inquiet de la météo mais je décide de parier sur le beau et de ne rien ajouter au mon équipement succinct. A 10mn du but je me fais copieusement rincer et dois me réfugier dans les sous bois près du lac d'Aydat. Me voici seul, grelottant, à la merci des éléments et le moral dans les tongues. Quelques SMS pour prendre des news des nordistes, et je décide d'en finir malgré la pluie. Un dernier sprint me conduit jusqu'au gîte où je rencontre Legion, un ptit jeune bien d'applomb et pas prise de tête pour 2 sous avec qui le contact passe tout de suite bien.
On tchatche un moment avec Legion et, voyant que nos GSM sont neutralisés par une absence quasi-indubitable de réseau, nous décidons de nous propulser à dos de Tiwis en un lieu plus propice à la communication. J'fais essayer mon brêlon à Légion et je rame sur sa 125 : je dépasse pas les 40 en montée. C'est ainsi que nous nous rendons au pied du Puy de Dôme, nous renseignons sur les prix et horaires de la montée, et recevons un appel de Yannick. "On est à Riom, on a eu quelques soucis électriques on se retrouve à Clermont à 19h..."
Ok : on retourne au gîte et je rencontre Michel, le parrain de Légion et propriétaire d'une vaste onz'cent béhême. Il est déjà l'heure et nous descendons à Clermont par les petites routes. Nous longeons le m
agnifique et tortueux circuit de Charade, arrivons sur les lieux d'un accident de caisses à base de tôle froissée, petit sourire complice aux MIB et nous nous postons sur la place de Jaude pour attendre les nordistes.
Nouvel appel, ils sont en retard... On mate un peu nos brêles et on se dit qu'on a de la chance d'avoir les plus belles du monde ! Puis on profite du temps qu'il nous reste pour aller nourrir ces dames chez Esso.
Retour place de Jaude et soudain, soudain, la horde sauvage se profile !! Le sol tremble, l'air se déchire et... non là j'en fais un peu trop : bref, ils arrivent quoi. Salutations, bon voyage ?
Tout le monde est content et je fais le guide vers le gîte. Je préviens Yannick qu'il devrait inviter la grcieuse TWige sur le B6 car la côte à venir est copieuse et j'ai mal au piston pour la 125 de TWin. Les rues se succèdent et ça commence à monter jusqu'à un court tunnel où commencent les choses sérieuses : la montée en lacets jusqu'au plateau.
A ma grande surprise les 125 suivent un bon rythme : y'a pas à dire on doit pas les piloter pareil ! Le ciel est tourmenté mais pas de pluie et c'est tant mieux : on arrive au gîte et chacun se livre à une inspection détaillée de chaque Tiwi. TWin nous explique sa recette de pot au thon et nous filons dîner : je suis sans doute le moins fatigué car j'ai peu roulé aujourd'hui.
On nous sert une truffade (spécialité locale de type tartiflétique mais plus fine et meilleure) de qualité juste moyenne mais adaptée à remplir nos estomacs affamés. Nous nous éternisons à table à coup d'anecdotes sur le forum et ses posts, les derniers explois d'olox le laveur/huileur d'élite, le courageux et philosophe Hog qui a à juste titre annulé sa folle croisade et je vous en passe et des meilleures. Pour finir, T2vv nous troue littéralement le cul en se prenant une tisane à la verveine et tout le monde regagne ses pénates. Michel en profite au passage pour nous coller une raclée au ping-pong (à Yannick et moi même) et on se couche à minuit et des brouettes.
J !
Levé de bonne heure (pour moi, tous les levés sont de bonne heure) on se retrouve au ptit déj et je suis un peu soucieux de la météo de ce samedi : le ciel est couvert et gris. J'aurais aimé enmener tout ce beau monde en haut du Puy de Dôme mais il est chapeauté d'un dense et copieux nuage gris à l'apparence humide.
Je propose donc de prendre notre temps : j'espère que ce nuage ira voir ailleurs d'ici peu. Savourage de ptit déj', tchatchage multiple, on est parés vers 9h30 et c'est de nouveau la ronde autour des motos. J'ai la larme à l'œil de penser que mon brêlon chéri a dormi dehors : le pauvre bichon, c'est la toute première fois ! l'humidité et des petites graines arboricoles ont même poussé l'outrage jusqu'à se déposer sur sa peinture si fragile.
Le guidon en acier de Légion, par endroit à vif, s'est même à son grand désarrois oxydé : le malheureux djeunss en est tout déconfi et semble penser "n'ai je point trop vécu que pour telle infamie ?!" Je commence à filmer les préparatifs (sans ouvrir l'écran pour économiser la batterie) et Légion me fait très justement remarquer que je devrais enlever le bouchon qui recouvre l'objectif. Les nuages fusent au dessus de nos têtes à une vitesse hallucinante !
Et nous voilà en route : sans l'ombre d'un doute le BWD1 est lancé ! Direction le Puy de Dôme qui, pour mieux nous saluer, a quasiment ôté son couvre chef : chouette ! Passage au péage : 3 € par tête d'œuf. La route est fermée aux caisses pendant l'été et la route en spirale est toute à nous.
Tout le monde met la poignée dans le coin et Fogia baisse la tête pour tenter de faire la différence. TWin et sa TiWi "Saupiquet Limited Edition" semblent les mieux lotis question moulin et sèment tous leurs petits camarades pour arriver en tête au sommet (derrière le B6 quand même).
La monté est magnifique et on aperçoit en contre bas de la face nord le Pariou et le Puy de Côme recouverts d'une suave mo
quette verte (comme sur les bouteilles d'eau) avec leur formes si spécifiques.
L'arrivée se fait dans le dernier bout de nuage accroché au sommet et c'est le blizzard, la grisaille et le brouillard : diantre il fait frisquet ! Le vent nous pousse littéralement vers l'est et nous décidons de nous réfugier à l'intérieur pour nous réchauffer et attendre des jours meilleurs.
http://t.nigon.free.fr/auvergne/dome_enneige.jpgUne rafale de SMS pour Hog à qui tout le monde pense et déjà le soleil perce les derniers vestiges du nuage si menaçant au réveil. On sort : c'est beau, le paysage, le soleil, nos fières montures... j'en ai la larme à l'œil !
http://ggc.free.fr/volcansymbole.htmEt nous revoici en selle pour la descente : le point de vue est magnifique et la vue dégagée : gavage !
C'est parti sur le parcours et j'ai mes ptites fiches bleues claires comme à la télé avec l'itinéraire bien reporté. J'ai froid aux yeux (ben oui !) et comme j'ai aussi envie de pisser on s'arrête à la maison des Volcans d'Auvergne, une sorte de truc oû euh... on peut faire des trucs, enfin je sais pas, comme une sorte d'office de tourisme dédié au Parc des Volcans.
T2vv et Fogia en profite pour faire un ptit tour sur mon brêlon et vu les moustiques qu'ils ont collés sur les dents de devant, ils ont l'air contents !
On roule plutôt pas mal sur ces minuscules départementales, le rythme est bon et on ne croise quasi aucune voiture. Passage à Orcival
http://www.culture.gouv.fr:80/culture/inventai/itiinv/orcival/orci01.htmoù on visite la très belle église romane, puis on remonte sur le lac du Guéry par une petite montée en lacets entre les roches Tuillière et Sanadoire, deux cheminées volcaniques ayant résisté à l'érosion et au passage d'un glacier qui les a débarrassé de leur volcan respectif.
http://maxime.imbaud.free.fr/165e0220.jpgOn squatte un moment le parking pour jeter un oeil, prenons quelques photos et reprenons la route pour le Mont d'Or. Le lac du Guéry à notre droite... j'adore cet endroit ! Ce pays est gravé dans mon ADN : dés que j'y reviens il me fait vibrer ! Ce périmètre d'une dizaine de km de diamètre est un des mes endroits préférés au monde et me plonge à chaque fois dans de douces pensées embrumées de chanson de Jean Louis Murat. Il habite ici et que j'adore sa musique. Tous ces endroits sont dans ses paroles : "le lac du Guéry', 'le col de la Croix Morand', 'les roches Tuillière et Sanadoire", à croire que c'est aussi son coin préféré.
L'arrivée au Mont d'Or se fait sans histoire. Il nous faut de l'essence et je vois un panneau "Supermarché" (fuck la pub) à 2 mn. On prend la direction et le chemin semble long...
J'aperçois soudain le truc en contre bas à gauche et, alors que je commence à tourner, je vois Yannick et TWige sur le B6 qui me doublent en klaxonnant et en prenant tout droit. Tiens, ils ont dû trouver mieux... je reprend donc la route et comme Yannick bourrine sur les gaz il sème toutes les 125 et je dois batailler ferme pour soutenir son rythme : à croire qu'il a trouver de l'essence gratos ?! Je le rejoins enfin et il me dit que non, qu'il croyait juste que c'était ici la bonne route !
Chambrage, repartage, et nous revoilà à Supermékouilles pour faire les pleins. Chacun surveille qui a consommer le plus pour un moquage de rigueur.
On part manger au centre ville, enchaînons un peu de trial sur des marches d'escalier et entrons dans une petite brasserie.
Tout le monde se la joue "fitness taillefine" et je décide de jouer la carte Gargantua avec une bonne truffade de derrière les fagots ! Bon choix puisque c'est de la vraie bonne, pas comme celle de la veille dont les pommes de terre avaient été bouillies et non pas cuites à la poile (un authentique scandale). Et puis merde, j'ai la dalle moi !
T2vv se commande un demi émincé de salade verte avec une sauce à l'eau déshydraté. Cet homme, à la verveine facile, n'a pas fini de me surprend
re !
Mais faut dire qu'une fois de plus j'ai fais le touriste et je suis pas équipé comme il faudrait. Du coup je me suis pelé tout le matin et j'ai dû consommer plus d'énergie que le reste du groupe équipé comme des motards allemands.
A force d'avoir froid à l'oeil j'ai même chopé une sorte de saloperie genre conjonctivite et je ne cesse de me frotter l'oeil droit rouge comme un cul d'babouin. Alors que tout le monde se la joue "c'est pas mon style", je trouve encore un peu de place dans mon bide pour commander une pure tartetatinbouledeglace qui motive tout le monde à faire de même.
On refait un peu de trial dans les marches pour les besoin du film et reprenons la route. J'avoue que je me dors dessus car j'ai pas mal de retard de sommeil et que j'ai mangé comme 6 :P Je fais encore tester mon brêlon à TWin et Legion qui se tape un petit travers de l'arrière dans un virage à cause du frein moteur plus important que sur sa 125.
Nous faisons toujours route vers le sud-ouest jusqu'à Bort-les-Orgues. Avant d'arriver, nous avons eu quelques différents avec une Renault Espace d'Alsace (décidément) qui voulait pas se faire doubler par des mini brêlons aussi insignifiants que les nôtres et qu'a failli me jeter dans le fossé. Petite gamelle quasi à l'arrêt de Xavier histoire de marquer le coup. Guillaume, Xav et Ed s'arrête pour acheter des fusibles et ampoules dans un ptit shop de brêle tandis que nous nous posons au château de Val pour les attendre et visiter.
http://www.chateau-de-val.comPerso je pique un roupillon direct sur un muret. TWige fait la même chose pendant la visite du château :)
Nous sommes maintenant à la frontière du Puy de Dôme, du Cantal et de la Corrèze. De l'Auvergne et du Limousin. Cette fois notre route oblique à l'est : cantal nous voilà ! Encore un plein dans un petit patelin.
On repart et une p... de guêpe me pique à la main droite hypothéquant gravement son espérance de vie qui passe en une fraction de seconde de 17 jours à 4/10ème de seconde. Mais le mal est fait et j'ai la paluche qui enfle comme un pot de VanVan : ça fait mal et ça brûle. Je flippe un peu car je suis censé être allergique à ces bestioles et c'est pas les pharmacies qui pullulent par ici.
On enchaîne de superbes petites routes qui font penser à la Corse. Nous suivons un petit torrent sur une route étroite qui grimpe en virages dans une forêt. La route est piégeuse car des plaques de graviers noirs non fixés font partir les roues en glissade avant de re-mordre une fois sorties. Drôle de sensation de sentir la roue avant partir vers l'extérieur, raccrocher, et c'est le tour de la roue arrière. On apprivoise peu à peu le phénomène qui devient finalement assez ludique.
Je savoure la souplesse de mon brêlon qui me permet de faire toute cette portion en 5ème sans sourciller ! Petite pose au surplomb d'un lac de barrage : l'endroit est superbement tranquille, des arbres, de l'eau et des Tiwis. Est-ce cela le paradis ?!
Après quelques km de belles routes sans voitures, nous attaquons la montée du Puy Mary. Encore un endroit vraiment magique !
http://jeanluc.lemaitre.free.fr/report/auvergne/mary_para_208.jpgL'altitude fait suffoquer les Tiwis qui, gaz en grand, manquent cruellement d'air. Elles manifestent leur mécontentement par des claquement de pot et des à-coup dans la poussée.
Au col la lumière est fantastique ! Lumière du soir puisqu'il est déjà 19h. TWige regarde avec envie le sentier de rando qui grimpe au sommet. c'est dommage mais on n'a pas le temps... Le temps, quelque chose de trop précieux : il en aurait fallu plus ! D'autant qu'il reste encore une vingtaine de bornes et que tout le monde commence à être cuit.
On fait quelques images et Yannick filme un peu histoire que je sois un peu sur le film.
Scruptant le couchant avec Xav' et on reste complètement scotchés par le spectacle : il y a de quoi !
La descente est sublime et je tache de filmer tout ça du mieux que je
peux.
Encore une vallée, puis un col, et Legion nous fait un tout droit à cause d'un freinage sur une plaque de graviers. Pas de casse mais un petit tour dans l'herbe.
Nous touchons au but en retombant sur la route nationale qui nous parait immense. L'arrivée au gîte est sans problème et nous sommes accueillis à bras ouverts par le boss qui déplace 2 véhicule pour faire de la place à nos fières montures.
Une superbe journée mais un peu longue pour ceux qui sont venus de loin. D'autant que le lendemain il y a encore beaucoup de route pour beaucoup.
On décide donc d'annuler le 2ème jour et de remplacer l'itinéraire par un retour tranquille à l'autoroute.
Le Lioran, Massiac, les gorges de l'Alagnon... J'en profite pour re-proposer mon brêlon en essai et contre toute attente c'est Michel qui s'y colle. Je me retrouve à la barre de l'imposante BM et j'ai l'impression de conduire un train ou un Boeing 747 !! L'effort à fournir pour faire pencher l'embarcation tient de l'exploit et si on se relache une fraction de seconde elle se remet droit tel le culbuto de compet' !
Puis c'est au tour de Yannick de chevaucher mon brêlon. Je me retrouve donc juché sur le fameux B6 que TWige préfère prudemment abandonner pour l'occasion au bénéfice de l'accueillant porte-avions de Michel. Au premier rond point j'ai l'impression de faire un tout droit avant de réaliser que l'avant ne tourne pas !! En fait ouais, y'a que la fourche qui braque, mais pas l'avant de la moto : c'est chaud, j'ai plus l'habitude de ces brêles géantes moi ! Sinon on dirait un moteur à turbine, une sorte de réacteur qui feule et allonge sans fin dans les tours. Ça pousse y'a pas !
"Orientator" Yannick persuadé de prendre la route du retour prend le premier bout de ligne droite et soude la poignée. En fait il est plein gaz vers le sud et je me demande s'il va se retourner avant Marseille. Fort de mon B6, je parviens à le rattraper 5 ou 6 bornes plus loin et je lui fait signe de se gare sur le côté. "Ah bon, c'est pas le nord par là ?!" Et voilà venu le temps des adieux, quelques images encore, et la fin d'une belle aventure.
Je suis triste de les lâcher là, j'aurais bien fait encore des tonnes de petites routes avec ces lascars ! Des gens vraiment attachants, intéressants et généreux. J'espère vous revoir bientôt et j'ai été heureux de vous rencontrer !
C'est marrant comme les gens sont différents en vrais et sur le forum, et comme les avatars peuvent influencer ma vision des gens !
- T2vv n'a rien à voir avec son chien qui rigole connement : en fait j'ai découvert un gars très sensible et intelligent (rien à voir avec son klébard calamiteux !)
- Legion je croyais que ça allait être une petite teigne speed et agressif alors que c'est un grand gaillard trop zen, posé et gentil
- TWin & TWige sont vraiment adorables de gentillesse et de bonne humeur.
- Fogia pareil : c'est simple c'est le gendre idéal ! Trop gentil et souriant, bonne humeur au beau fixe...
- Yannick c'est le gars qui se la pète pas pour 2 sous, discret et super attentif à tout, le papa poule qui veille sur sa nichée de mini-brêlon et qui assure à fond.
- Et Michel nickel sauf au pinp pong : c'est un tricheur :-D
Voilà, vivement le prochain parce que là c'était trop court.
http://www.vacances-massifcentral.net/fr/htm/montdore.php[img
]http://homepage.mac.com/xclan/images/bwd/IMG_0701.jpg[/img]