Mieux vaut tard que jamais.
Pour les impatient(e)s les photos sont par là (si vous en voulez avec une meilleure résolution vous savez où me trouver) :
http://jc.auburtin.free.fr/Alpes/Mardi : départ Strasbourg, en retard comme toujours. Première galère : mon filet de bagages me lâche, encore une perte de temps. Route sympa vers Annecy en traversant tout le Jura : c'est beau mais le dérèglement climatique provoque la mousson à Maiche. Premier col sympa : La Faucille (1 543 m). Arrivée tardive à Annecy où Freeman, Mvladivostock Namna & Sylvie m'attendent de pied ferme. Tartiflette puis retour chez Freeman. Deuxième galère : Miguel a cassé son ampoule de phare, sympa la route de montagne dans le noir total.
513 km en 8h.
Mercredi : après avoir été réveillé par l'orage du siècle (enfin pas tout le monde, le savoyard a le sommeil lourd) nous prenons la route vers la concession la plus proche (ampoule). Troisième galère : l'homme libre se dévoue et se prend ce qui sera la seule gamelle (t2vv-style) de notre ballade. Après avoir dit au revoir à Namna & Sylvie qui ont souffert de l'orage nous entamons notre périple sous un temps de plus menaçant, humide et froid : St-Jean-de-Sixt-Col des Aravis (1 486 m), Col des Saisies (1 650 m), une croziflette aux Saisies, Beaufort, Cormet de Roselend (1 967 m), Bourg-St-Maurice, Col de l'Iseran (2 762 m), Bonneval-sur-Arc. On passe la nuit à Solières-l'Endroit dans un gîte confort avec garage. Une bonne raclette et au lit.
259 km en 6h.
Jeudi : le temps ne change pas, pluie et nuage. Direction St-Jean-de-Maurienne pour essayer de réoudre le problème de carburation de Sputnik. Le trifouillage de la vis de richesse ne change pas grand chose. Col du Télégraphe (1 566 m), le soleil apparaît enfin à Valloire, Col du Galibier (2 642 m), Col du Lautaret (2 057 m), Briançon (c'est enfin l'été), Col de l'Izoard (2 360 m), mes compères se baignent dans le lac de Serre-Ponçon. Nuit à l'hôtel à Le Lauzet-Ubaye, première pizza à Barcelonnette.
282 km en 5h15
Vendredi : opération démontage du carbu de Sputnik, heureusement que JF peut nous prodiguer ses conseils par téléphone. Le changement d'hauteur de l'aiguille redonne du souffle à Sputnik (mais pas encore assez pour rivaliser avec ma Tongue). Col de la Bonette (2 802 m), rdv à St-Sauveur-sur-Tinée avec Nico-dem, Cam-Caro, Belette83, sa soeur, Hervé et les enfants. Col St-Martin (1 500 m), Col de Turini (1 604 m) et mythique arsouille dans la descente (total respect à la passagère de Freeman). "Dîner" à Sospel, il est temps de se quitter après cette belle journée de moto. Le camping de Menton étant complet on se retrouve à 3 dans une petite chambre d'hôtel.
224 km en 5h30
Samedi : départ de Freeman, Miguel et moi on s'installe au camping et on file en Italie, journée farniente et pasta.
44 km en 2h.
Dimanche : départ de Miguel pour l'Italie. Je me fais toute la côte jusqu'à Hyères. Le circuit F1 de Monaco est inaccessible, St-Tropez bien calme et un seul col (Collebasse 131 m).
221 km en 5h15.
Lundi : remontée vers le Nord St-Maximin-la-Ste-Baume, Manosque, Sisteron (où je ne vois malheuresement pas Namna & Sylvie), rdv avec JF au Col de Cabre (1 180 m). Il m'a concocté une super ballade dans le Vercors. Le temps redevient frais mais la beauté des paysage compense largement. Une pause bière à Grenoble et arrivée tardive à Lyon après avoir essuyé un nouvel orage sur l'autoroute.
513 km en 8h30
Mardi : retour sur Strasbourg. Un vent à décorner les boeufs sur la nationale vers Bourg-en-Bresse et un froid piquant malgré le soleil. Ma Tongue manque d'huile et j'en profite pour m'acheter des gants plus chaud. Le retour sur Strasbourg sera dantesque, le vent ne se calme que quand il pleut et je l'ai toujours dans le nez. Arrêt toutes les heures pour se réchauffer. J'arrive enfin chez moi et mettrais deux jours à me réchauffer.
481 km en 8h.
Bilan : 2 537 km dont une écrasante majorité de routes superbes. Des compagnons de route magnifiques et des rencontres sympathiques avec les BWA qui se trouvaient sur notre chemin. Je signe d'avance pour refaire cette ballade, mais pas en plein hiver cette fois.
Merci encore à tous ceux qui ont participé à cette expédition, et plus particulièrement à mon fidèle destrier qui a montré une bravoure toute particulière en montagne.A l'année prochaine.