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Auteur Fil de discussion: Les terriens  (Lu 107948 fois)
Grugru
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« Répondre #165 le: Lun. 23 Juin 2008, 23:42:42 »

Prêts ?  Roulement des yeux
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« Répondre #166 le: Mar. 24 Juin 2008, 00:08:57 »

Allez! balance la sauce !!! Grimaçant
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tanaykwam
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« Répondre #167 le: Mar. 24 Juin 2008, 00:10:29 »

Trop tard, je vais me coucher...
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« Répondre #168 le: Mar. 24 Juin 2008, 00:12:06 »

Allez! balance la sauce !!! Grimaçant

En voilà un qui suit !
 Grimaçant

Désolé, j'ai pas mieux pour l'instant...pas le temps, pas le moment...sept pages quand même !

 Clin d'oeil

(Tanay, po grave, il va pas s'enfuir, tu liras demain  ;=)   )
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« Répondre #169 le: Mar. 24 Juin 2008, 00:17:54 »

Le Débat anti-spéciste !

Etant donnée la dure mais plaisante tâche qui m’incombe à vouloir vous expliquer cette notion d’anti-spécisme, j’aurais donc essayé de faire concis tout en m’éloignant bien volontairement des sentiers de bataille pour mieux me faire comprendre. Cette tâche est ardue et je manque comme rappelé cruellement de temps pour en développer tous les arguments…pour une fois que j’ai l’occasion de vous donner un argument philosophique...
Hog je reprendrais donc tes affirmations succintes pour expliquer le point de vue anti-spéciste qui m’habite ; et pour se faire comprendre, en reprenant…


« ... une chose distingue les hommes du reste du vivant : la capacité morale. »

Bien évidemment premier désaccord majeur, tu te places comme la majorité des philosophes jugeant le vivant de leur œil humain et décrétant que l’animal n’est pas doué de capacité morale, d’aider le plus faible, de juger du bien du mal, ou même d’être conscient de soi…capacité qui ne serait que propre à l’espèce humaine !?

Tout jeune déjà je refusais cette affirmation, comme quoi l’homme serait le seul à avoir des capacités effectives de moralité, toujours s’évertuant de sa supériorité face à l’animal. Anthropocentrisme plus que vaniteux. Il me faudra donc pour commencer, démontrer avant tout autre que l’animal est aussi doué d’intelligence et de moralité que la supérieure espèce humaine.
Je tenterais donc de ne pas trop m’attarder sur cette vanité bien humaine se revendiquant être le seul doué de compassion, mais insisterais lourdement et montrerais bien du doigt que cet argument pompeux est bien issu de philosophies, philosophes qui ne restent pour moi capables que pour l’étude de ses congénères et non du vivant les entourant. Laissons l’étude du vivant à qui de droit, et l’étude du développement humain à ceux-là.

La philosophie moderne a ce vilain défaut de ressasser les dires de Kant comme quoi « les animaux n’ont pas conscience d’eux-mêmes et ne sont par conséquent que des moyens en vue d’une fin ». Schopenshaueur contre cette doctrine grossière, barbare et occidentale en revendiquant que « les animaux ont des droits et que nous avons envers eux des devoirs. »

Dans la savane ou dans nos proches campagnes et forêts, la dure loi de la nature ne laissant que peu de choix, de nombreux cas de chasses, d’abandons apparaissent immoraux à l’œil humain non averti. Mais que disons-nous lorsque ces faits immoraux sont issus de l’homme lui-même ? En est-il pour autant une bête sauvage immorale inconsciente du mal qu’il fait ?
Les courants philosophiques et « grands » penseurs, bien trop souvent rattachés à la religion dans l’historique (…), ont décrété que l’animal n’était pas moral…Est-ce à l’homme au plus haut de l’immoralité de juger de l’intelligence de l’animal et de sa capacité à compatir, de son aptitude à juger le bien du mal, et encore d’avoir conscience d’eux-mêmes et d’autrui ?
Foutaises…

Dans le débat contemporain, il fut enfin accepter que le règne animal se divise en « Animal-humain » et « animal non-humain » pour différencier l’animal dit sauvage de l’homme dit civilisé. Hog tu rappelles ainsi le manque de  crédibilité scientifique du créationisme ; dans ce courant, L’homme n’est pas un animal ; courant bien vieillot, et bien révolu depuis je l’espère en France (malheureusement toujours bien ancré dans les écoles américaines soit dit en passant). L’homme est bel et bien pourtant lui aussi un animal, et on vous a tous appris que seules les spécialisations de chacun ont varié. L’animal a choisi de vivre avec son milieu (et parfois même de le modifier), de s’adapter et a gardé ses poils pour l’exemple scolaire, muant à chaque saison, à utiliser ses bras ou mains pour battre des ailes pour les plus gros dessins ; l’homme lui a décidé de modifier le milieu, voir de le parasiter (…) et a perdu ses poils.
Rien que dans la définition et dans leur physiologie, j’insiste à affirmer que l’homme et « l’animal » font partie du même règne et qu’ils sont tout autant chacun doués des mêmes outils de réflexion, compassion, attachement, apprentissage de la vie et moralité. Chacun est nervé, céphalique et doué d’expériences face à la vie. De quel droit l’homme se prône-t-il toujours supérieur face à l’animal sauvage ayant choisi l’adaptation plutôt que la modification ? Croirait-il que la voie qu’il a choisie est sans concession la meilleure ? On en reparlera dans quelques siècles, eux sont là depuis bien plus longtemps, pas sur de notre espèce si supérieure…poulpes, scorpions et monstres des mers seraient nos survivants après notre extinction, qui sera rapide à l’échelle planétaire comparé à la longévité du règne animal.

Il y a ainsi beaucoup d’exemples dans la nature où les animaux font preuve de compassion envers leurs congénères, leurs proies, leur gestion des cheptels et des conflits, leurs symbioses, leurs sociabilités, leurs sociétés et hiérarchies complexes.
L’animal préserve son cheptel de proies, nous en avons décimés…et beaucoup de ces sauvages ne mangent pas de la viande tous les jours. Beaucoup d’omnivores sont avant tout opportunistes, charognards (non nuisibles donc), et herbivores, frugivores, insectivores la majeur partie de l’année.

Question « intelligence de l’animal », celui-ci nous en a appris et nous en apprendra encore, si nous ne le décimons pas avant, et ne détruisons pas son milieu qui lui, a réussi à préserver au fil des siècles, jouant les cartes de l’adaptation, migration et non de la modification.

Petit exemple pour prouver mon propos : pour les espèces dites supérieures et nobles auprès de l’homme, comme les primates, dauphins, rats ou autres poulpes sur-étudiées, elles ont montré à chaque fois leurs hautes capacités à résoudre les problèmes imposés par les hommes, et ont même appris notre langage. Au départ par couleurs, dessins, poussettes ou tirettes, objets, labyrinthes, dauphins et primates ont démontré avoir plus de vocabulaire qu’un enfant de dix ans, et nous expriment même des pensées concrètes ou abstraites grâce au peu d’outils ou mots que nous leur fournissons mélangeant les objets mis à leur disposition. Un orang-outan a même demandé à son « étudiant » le pourquoi de sa captivité, à exprimer du regret et le deuil de sa vie passée…Quant à nous nous sommes incapables de comprendre ou que peu mimiques, postures, chants, sifflements, cris, ultra-sons…eux arrivent à apprendre notre langage en quelques années de captivité, nous ne savons pas en faire autant malgré nos études d’une vie depuis des siècles. Mais ne sommes-nous pas plus intelligents que ces sauvages ?...
Le chimpanzé a un chromosome de plus que l’homme et j’aime reprendre cette citation de Konrad Lorenz : « le chaînon manquant entre le singe et l’homme, c’est nous ! ». Mais je m’éparpille encore, et je ne parlerai pas de la continuité des connaissances entre générations par mimétisme ou dialogue rien que pour les plantes médicinales pour autre exemple. On n’apprend pas à faire des grimaces aux singes.
Physiologiquement et psychologiquement, le développement reste identique chez le sauvage comme l’humain (apprentissage de la parole, jeux, expérimentations, etc…)
Quoiqu’il en soit j’affirme sans trop me forcer que l’animal est tout aussi doué que l’homme. Seules leurs motivations nous apparaissent primaires, instinctives et différentes. Est-ce tout simplement que les nôtres sont futiles, et destructrices ?...

Mais en revenant à nos moutons…

L’animal ne serait pas moral puisque qu’il ne serait pas un « patient-moral ». Et pourtant un homme qui maltraite un animal ou un enfant, un fou qui tue et torture, un raciste, un violeur, un autiste sera toujours considéré comme patient-moral et jugé comme tel…Quant la lionne tue le faon plutôt que l’adulte ou le lion tue les petits de l’ancien dominant, on parle de cruauté ; on devrait pourtant se placer dans le contexte de la dure loi de la nature, du ventre vide et de la survie de sa descendance ; cruauté que nous reproduisons à tous les niveaux, et mêmes pires ; l’animal m’apparaît en fait très doux face à ce que l’on se permet sur nos congénères et sur les animaux dits sauvages ou domestiqués. N’est pas sauvage celui qu’on croit.

En aucun cas je ne me suis jamais laissé berné comme quoi l’animal ne serait pas aussi intelligent que l’homme. Seules les spécialisations ont divergé.
Nos ADN ne sont pas si éloignés, certains paraissent plus complexes (et plus que celui de l’homme). Bien sur l’ADN du chimpanzé est plus proche du nôtre que celui d’une éponge mais nous avons tous la même base, et Darwin n’a pas tort en vous rappelant que votre coccyx est le vestige de votre queue perdue lors de l’évolution, puisque nous avons préféré marcher sur la terre ferme plutôt que de voltiger dans les branches des arbres.
Voler en battant des bras, trouver le nord magnétique, repérer votre chemin à l’odeur à plus de 15000 bornes en l’air ou sous l’eau, se camoufler en reproduisant formes et couleurs environnantes, et hors sujet, prendre le pouvoir des cerveaux des fourmis en les obligeant à se positionner en haut des herbes les plus grasses au coucher et levée du soleil pour être manger aux heures des repas et se retrouver dans son hôte mouton (petite douve du foie du mouton, amibe parasitaire) ne sont pas issus d’une spécialisation ni d’une mutation hasardeuse.
L’animal ne joue pas de violon ni ne peint, mais il sait lui aussi embellir son environnement direct malgré ses préoccupations vitales de tout instant, et danse, chante lors des périodes d’amour, se pavanent même d’attributs lors de séances d’érotismes, joue, se moque et raille, fait preuve d’attachements, d’émotions, de raison… Encore ici je renie la supériorité intellectuelle de l’homme sur l’animal, toujours en ramenant à la spécialisation de chacun et sa durée de vie aussi. Les sciences (biologie, zoologie, éthologie) ont démontré depuis longtemps que l’homme se complait dans une conviction anthropomorphique naïve et sécurisante.

A quand la fin de cette affirmation vaniteuse ? Il faut arrêter de penser que le monde a été fait en vue de l’homme. Le clergé, c’est révolu…

En m’éparpillant encore un peu, pour ma part j’accorde à l’animal autant de légitimités, responsabilités, devoirs et droits qu’aux hommes. Le droit de vivre pleinement sa vie sans être contraint aux libertés, sa sociabilité, sa société, ses droits de penser, en combattant maltraitances, tortures, tout en promuant son droit de migrer, se mouvoir sur notre espace commun appelé Terre, ainsi que d’être jugé de ses actes.
Aparté historique : En 1386, à Falaise (14), une truie fut déguisée en homme et jugée pour avoir déchiré le bras et le visage d’un enfant, mort de ses blessures. La truie fut condamnée par la cour à être mutilée à la patte et à la tête, avant d’être tuée dans des vêtements d’humains. Aujourd’hui les droits des animaux, bien qu’on en parle beaucoup, ont bel et bien régressé à vitesse grand V depuis le 19è siècle ; aujourd’hui nous atteignons des sommums de cruautés dans les élevages, laboratoires, cirques et zoos.


Tout ce long chapitre pour expliquer l’intelligence et la sensibilité de l’animal qui apparaissent diverger de celles de l’homme mais qui ne sont de loin pas inférieures à celles du vaniteux humain ; et pour en venir donc au cœur du débat (enfin), à cette notion d’anti-spécisme, Hog que tu justifies à juste titre, ayant ses limites face à ceux qui considèrent les vertébrés (et pas tous), et n’englobent pas invertébrés et végétaux.

Des welfaristes aux abolitionnistes, des cartésiens au débat actuel, les degrés sont multiples selon les estimations de supériorités intellectuelles allouées aux animaux par chacun.
Mais pour faire simple (et gagner en encre), je revendique tout simplement deux catégories : les céphaliques à la capacité de se mouvoir (les animaux qui sont pour moi tous sensibles, à l’émotion et à la douleur), et les végétaux où il n’est pas prouvé que leur système nerveux et « pseudo-cervelets » soient aussi développés que celui d’un animal. Je laisse délibérément de côté les insectes, mais n’oublies pas de rappeler que certaines espèces sont porteuses de fléaux et que cela ne me gène en aucun cas d’écraser un  moustique, bien que j’intervienne dans la sélection naturelle et la régulation des nombres (l’homme est une espèce à forte capacité invasive…lol   ).
La carotte ne crie pas reprennent les détracteurs…par contre les animaux…si vous voulez entrer dans les abattoirs et labos pour vous en convaincre…

Quels animaux alors ? Tous, au sang chaud, froid, vertébrés, invertébrés méritent que l’on s’intéresse à leurs conditions et à leurs droits. De bien traiter les animaux n’est en aucun cas contraire au carnivorisme, faille-t-il prendre conscience des maltraitances et tortures croissantes que nous faisons subir aux animaux dits de consommation dans nos élevages « concentrationnaires »…(pour ma part, je ne renie pas la viande, mais ai tout simplement décidé de ne plus participer au massacre lucratif de la mal-bouffe et de son lot de maltraitances en tous genres).
Il existe cependant un consensus au sein même des anti-spécistes, leur éthique n’englobant par exemple celle des éponges, huîtres et vers de terre.

Mon anti-spécisme n’est ainsi que l’unique reflet d’une conduite implacable sur la condition animale : L’éthique animale.

Il est donc de mon ressenti tout autant applicable les lois de défense des droits humains aux animaux. Et comme tout abolitionniste qui se respecte, je ne prône pas, comme Singer ou tout autre réformiste modérantiste, à améliorer le sort des animaux exploités par l’homme, mais à abolir purement et simplement leur exploitation sans conscience. Le mouvement abolitionniste n’a pas pour but d’élargir les cages dans les élevages en batteries ou dans les zoos, mais de faire qu’elles soient vides et d’arrêter tout acte de cruauté pour le plaisir, le confort, la distraction, l’étude des maladies engendrées et issues de l’activité humaine.

« Les animaux ont-ils des droits ? Sans aucun doute, si les hommes en ont » (Animal’s rights)

« Dernière édition: Mar. 24 Juin 2008, 01:07:11 par Grugru » Journalisée

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« Répondre #170 le: Mar. 24 Juin 2008, 00:18:38 »

(suite)

Hog tu dis :
« Une autre facette de l'anti-spécisme qui me démange plus fortement, c'est sa tendance à mettre combat féministe et anti-raciste sur le même plan que la défense du droit des animaux. Là, je te le dis tout net : ça craint. Ce qui fait du combat féministe ou anti-raciste une authentique lutte c'est qu'il fut historiquement soutenu et défini par les humains eux-mêmes, c'est à dire par des acteurs conscients et responsables. Il en va de même pour la lutte contre l'esclavage : c'est la révolte des esclaves plus que la bonne volonté des maîtres complaisants qui a conduit à son abolition. Or qu'en est-il de nos amis les gentils animaux ? Faut-il choisir pour eux un droit qu'il sont incapables d'élaborer et de concevoir ? N'est-ce pas là une attitude odieusement "spéciste" ? On en revient à la notion de personne : l'homme est agent moral (=il peut faire le mal autant que le bien), l'animal est, pour paraphraser Nietszche, "par delà le bien et le mal" : ses actes n'ont pas de valeur morale. Ce que je veux dire c'est que l'anti-spécisme repose, en tant que courant, sur un beau mille-feuilles de contradictions et qu'il est inapproprié de le comparer à d'autres luttes, qui sont spécifiquement humaines. »

Comme expliqué plus haut, l’anti-spécisme revendique bien que l’animal est tout aussi bien un agent et un patient moral, et ce n’est pas parce que l’animal n’a pas conscience de nos décisions politiques envers lui qu’il n’en ressent pas les douleurs qu’on lui afflige et que ses actes ne seraient dictés que par des instincts…Et les vôtres ? D’actes ? Seraient-ils eux aussi dictés par un trop plein d’hormones, un besoin de reproduction, une recherche du bonheur selon la conforme (…) ?...vanité encore…

Question similitudes des causes et combats :

Le spécisme par analogie avec racisme et sexisme est une discrimination selon l’espèce. Il consiste à assigner différentes valeurs et droits à des êtres sur la seule base de leur appartenance à une espèce.

Le nazisme :

Claude Lanzmann, l’auteur de « Shoah », a affirmé récemment ce que les gigantesques bûchers que l’on voyait à la télévision évoquaient pour lui et prend place dans la lignée de ces nombreux écrivains, survivants du génocide des juifs d’Europe, qui se sont laissés obséder par le caractère industriel de l’abattage et l’injustice radicale de la souffrance animale.
Les historiens eux rappellent que les publications véhiculant l’idée que les nazis étaient extrêmement protecteurs des animaux, qu’ils ont interdit la vivisection et qu’Hitler était lui-même végétarien sont totalement fausses. Les nazis, les dirigeants de la Solution finale (dont les responsables du T4, chargés du meurtre des enfants handicapés) étaient diplômés en agriculture et recrutaient souvent les bourreaux dans les abattoirs, considérant l’exploitation animale comme un bon entraînement à l’extermination des juifs.
Adorno écrit : « Auschwitz commence lorsque quelqu’un regarde un abattoir et se dit « ce ne sont que des animaux ». »

L’esclavagisme :

Durant l’esclavagisme, nombreux ont affirmé que l’esclave était mieux traité dans les exploitations que laissé à lui-même dans la jungle, et comme il n’était pas comme eux, qu’il ne pouvait ressentir la souffrance de la même manière qu’eux. On écartait les visiteurs en expliquant que, n’étant pas experts en la matière, ils auraient une fâcheuse tendance à réagir de façon émotionnelle et ne pas en comprendre les enjeux (économiques). Et si les défenseurs des droits des animaux rappellent ces analogies, c’est précisément  qu’aujourd’hui les animaux sont traités comme les esclaves d’hier, qui eux-mêmes étaient considérés comme des animaux.
La première cause du spécisme est l’ignorance volontaire du monde animal et de la manière dont l’homme traite les animaux. Et cela fait bien longtemps qu’un éleveur intensif a osé ouvrir ses portes aux caméras…J’étais même heureux de voir dernièrement une émission du controversé et lucratif Yann Arthus Bertrand, inviter un ancien agriculteur de 80 ans expliquer être écoeuré et choqué des méthodes de production animale de la branche suite aux multiples virements, revirements et subventions des PAC politiques agricoles communes, insistant sur le fait des élevages sur sols, concentrations, stress, débecquages, castrages à vifs, marquages, et vies de labeurs des animaux sur-exploités finissant sur les rotules et vendus tout de même pour l’alimentation humaine ou animale, au détriment des élevages moins intensifs en prairies respectant par la même les milieux, herbages et haies…j’ai moi-même discuté avec plusieurs agriculteurs depuis longtemps de ces abus autorisés pour le seul confort humain.
Vous aimez le veau ? Mieux vaut que je ne vous explique pas la méthode d’élevage de ces dix dernières années…cela fait longtemps que le veau du commun des hypermarchés n’a pas vu le jour, ni le repos…

Abolitionniste ? Dans les faits, la fin de l’esclavage ne s’est pas faite à coup de réformes mais bien par un arrêt brutal et net de cette exploitation d’un autre âge.

Dans cent ans, est-ce que nos enfants diront de nous que nous étions barbares envers les animaux ? J’en fais le vœu pressant qu’on l’admette bien avant.

Mahatma Gandhi écrivit : « La façon dont les nations s’occupent des animaux reflète avec exactitude leur grandeur et leur hauteur morale ».

Activiste ?
Paul Watson, co-fondateur de Greenpeace, a d’ailleurs rappelé dernièrement que toutes les grandes causes, esclavagisme, droit de vote des femmes n’ont jamais été engendrées par un état ou un dirigeant mais bel et bien par l’implication d’un groupe de personnes considérées comme marginales, terroristes ou fadas…à votre bon cœur intelligent messieurs dames, vivent les anti-spécistes consciencieux et conso-acteurs.

La notion de souffrance :

Physiologiquement, il n’est pas de savoir quand la souffrance est négligeable (lorsque vous versez une goutte de citron sur l’huître vivante, ou donner un coup de cravache sur la cuisse d’un cheval) et quand elle ne l’est plus (lorsque vous versez une goutte de produit corrosif sur l’œil d’un lapin), mais quand la sensibilité d’un individu apparaît comme la condition nécessaire de la considération morale de cet individu (tous les êtres sont capables de ressentir des émotions et des expériences conscientes et sont dignes de considération morale pour eux-mêmes ; ainsi Marta Nussbaum défend que le critère de sensibilité d’un animal n’est pas toujours suffisant, et même qu’il n’est pas nécessaire en principe, mais qu’il le devient dans les faits). A noter que l’exemple du produit corrosif n’est pas imaginaire, la vivisection étudie par expérimentations animales (comme le nom l’indique) les produits chimiques, agro-chimiques, agro-alimentaires et cosmétiques, du dentifrice à la clope, du détergeant à la dernière sauce ravioli…

Quels animaux encore ? Qui mérite d’être patient-moral ?:

L’argument dit des « cas marginaux » est un raisonnement par l’absurde dont le but est de montrer que nier l’existence d’un statut moral pour les animaux reviendrait (comme dit plus haut) à renoncer également à attribuer ce statut moral aux cas marginaux de l’humanité que sont notamment les enfants en bas âge expérimentant le bien et le mal, les séniles, les comateux, les handicapés mentaux profonds.

« Je déteste les chasseurs à bob "Ricard" autant que toi, je méprise la cruauté envers les animaux et ceux qui en sont les acteurs. Mais je me préoccuperai toujours prioritairement des combats des humains qui souffrent. Un monde où certains animaux de compagnie mangent mieux que certains humains est un monde injuste. Ce qui n'est pas le cas d'un monde où l'on consomme des protéines animales (ce que les animaux savent eux-mêmes très bien faire d'ailleurs). »


Le débat démagogique :

Dire que se battre pour la condition animale à défaut des combats contre les inégalités humaines est démagogique. L’un n’empêchant nullement l’autre et les activistes de la protection animale sont souvent pris à tort comme défendant l’animal et n’aimant pas l’humanité. A dire vrai, il s’agit plus d’une extension des valeurs morales appliquées à l’humanité autant qu’aux animaux. Peut-être estimeriez toujours faire passer en premier le combat contre la faim dans le monde, face au génocide animal engendré par l’activité et la consommation humaines ? Pour ma part ces combats ne sont pas distincts dans leur moralité, et bien que ne reniant pas bien évidemment l’abolition des souffrances humaines, peu se donnent la peine de défendre les individus n’appartenant pas à son propre groupe, qui de surcroît n’ont pas et n’ont pas le droit à la parole. Qu’un animal mange mieux qu’un enfant dans le monde n’est pas à incomber à l’animal mais bien à la faim dans le monde.   

« Si vous étiez sur un radeau avec un bébé et un chien et que le radeau devait chavirer, lequel sauveriez-vous ? » Précisons que les deux êtres vous sont inconnus (ce n’est ni votre bébé ni votre chien), vous ignorez quel genre d’homme ce bébé va devenir et le fait que le chien sache nager ne le sauvera pas. Une réponse basée sur l’argument des cas marginaux consisterait à dire : « si l’enfant était handicapé intellectuellement et le chien intelligent, je sauverais le chien ». Voilà qui fait hurler les anthropocentristes…que nous retrouvons dans élevages, abattoirs et les laboratoires de vivisection… « L’animal peut souffrir »…

On oublie bien trop souvent légitimement l’égalité des traitements face à la souffrance et le principe de réduction maximale de cette souffrance pour le seul confort humain…

Pour finir, pourquoi continuer à incuber des maladies aux organismes si différents du notre alors que les physiologies et résultats ne sont pas corrélables à l’homme, que certains médicaments tuent certaines espèces et n’auront jamais vu le jour s’ils avaient été testés préalablement sur les animaux ? Pourquoi étudier sur des animaux qui n’ont rien demandé, des maladies humaines engendrées par des produits et des habitudes humaines ?

Pourquoi revendiquer le droit à la viande pas cher des discounts accessible à tous alors que leur provenance n’est que le résultat de maltraitances prolongées et perpétuées par delà toujours d’autres espèces nouvelles (nous râclons aujourd’hui les espèces du fond des mers, épuisées, pour en faire des bâtonnets de poissons pour nos chérubins) ?

Pourquoi produire toujours plus en masse, rapide et mal, à coups de sur-vaccinations et de solutions barbares face au confinement et maladies (débecquage, coupe des queues et appareils génitaux chez les porcs), pour en jeter la moitié et ne pas nourrir l’autre tiers affamé ?

Pourquoi autorisons-nous les carnages sur les banquises pour vêtir onéreusement les vieilles peaux fortunées et les mannequins futiles ?

Pourquoi applaudissons-nous devant des « spectacles » sanglants menés par des clowns manquant de courage ?

Pourquoi autorisons-nous la prison à ceux-là et leurs apprenons-nous à singer nos blagues foireuses et marcher sur une boule ?

Pourquoi favorisons-nous les élevages clandestins d’animaux domestiques ?
Pourquoi nous autorisons-nous à ôter de leur milieu toujours plus d’individus et d’espèces pour notre seul plaisir égoïste ?

Pourquoi mangeons-nous trop souvent de la viande alors que les « sauvages » eux ne se le permettent pas ? Pourquoi favoriser nos maladies cardio-vasculaires et ensuite les étudier sur des animaux?
Nous avons, en tant qu’omnivore dit supérieur, la possibilité de choisir comme eux, notre régime alimentaire et de soigner nous-mêmes nos abus en protéines animales; pour rappel, il y a plus de protéines dans un poireau que dans un steak.

Pourquoi une vache laitière au tiers de sa vie est tuée pour la soulager ?

Pourquoi nous autorisons-nous à faire à ceux-là ce que nous avons combattu dans le passé pour le bien-être de notre propre groupe ?

Et pourquoi ne reprendrions-nous pas les reines et devenions conso-acteurs, et faire tomber ceux-là qui nous mènent en bateau et vous nourrissent de placébos en s’en mettant plein les poches ?











(encore toutes mes confuses pour mes nombreux écarts, le temps me manquant, Hog tu trouveras sûrement aisément de l’eau à ton moulin :=)   )
(tu remarqueras que je n’ai pas cité « science sans conscience n’est que… », cela aurait été trop facile)
(vous me direz si vous avez aperçu un autre angle de vision inconnu, ou si par confort, vous voulez tout simplement ne pas le considérer)


(merci à Jean-Baptiste Jeangène Vilmer)
« Dernière édition: Mar. 24 Juin 2008, 01:08:11 par Grugru » Journalisée

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« Répondre #171 le: Mar. 24 Juin 2008, 07:43:39 »

Bon ben j'vais être en retard au boulot moi...! Souriant
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« Répondre #172 le: Mar. 24 Juin 2008, 09:19:28 »

N'oublies pas ta petite crème solaire surtout, je ne voudrais pas pas que ta petite peau rougisse trop vite. Sinon ne t'en fais pas, l'après-soleil est lui aussi testé sur les animaux brulés au deuxième degré.
Et bon appétit encore pour ce midi, je crois qu'il font une blanquette de veau à la cantine, à moins que ce soit un gigot d'agneau...ou tout simplement une bonne tranche de jambon avec le gras ? Un gaillard comme toi doit prendre des forces. Faudrait pas devenir une lopette végétarienne.

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« Répondre #173 le: Mar. 24 Juin 2008, 09:54:52 »

ça plombe un peu l'ambiance là...
Nul n'y innocent dans cette histoire, à moins de vivre à poil dehors et de manger de l'herbe on est tous responsables de la destruction de la planète.
Surtout les inconscients qui roulent avc des véhicules à moteurs thermiques, qui consomment de l'électricité, qui utilisent des ordinateurs...

On vit avec en s'en foutant, on vit avec en y pensant, ou on se met une balle, euh, on se jette d'une falaise en y pensant.

Grugru, je trouve ton combat très noble mais n'est il pas un peu déplacé de culpabiliser les autres ?
Personne ne peut se targuer d'être en dehors du système, pas même toi Clin d'oeil
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« Répondre #174 le: Mar. 24 Juin 2008, 14:22:41 »

Je ne vois pas pourquoi cela plombe l'ambiance.
Que vous puissiez vous sentir coupable de participer au massacre autorisé est une chose totalement admise par toutes et tous.
"Ce ne sont que des animaux, il faut bien se nourrir"...

"On est tous responsables"...là aussi ce n'est pas faux.

Maintenant, après l'avoir admis, que vous décidiez de sortir d'un confort anthropocentriste, est un autre chose.

Et je ne dis pas être au dehors du système, bien que j'aspire à ne plus y participer passivement, comme un mouton de panurge.
Et j'insiste sur le fait, que les politiques autorisant de nourrir des herbivores avec des cadavres, autorisant la culture d'OGM qui détruirons toutes les espèces endémiques et ancestrales nourrissières, et subventionnant la vivisection pour des compagnies mondialement lucratives et sources de bassins d'emplois...ne sont pas là pour vous aider...sinon cela ferait longtemps que le monde tournerait rond..

J'en profite d'ailleurs pour transmettre:

- - - - - - - - - -

"Je ferais mieux de lire le journal de Mickey, au lieu de mes déprimantes feuilles de chou gauchisantes, satiriques, écolo ou décroissantes…
Hier, je lis le numéro de mai de “La décroissance”, consacré à la célébrissime “Malbouffe” : de quoi entamer une grève de la faim illimitée !
Ce matin, c’est le jour du Canard, qui ne trouve rien de mieux que de sortir une sombre histoire de plats cuisinés de grandes marques contaminés par de l’huile de vidange d’origine ukrainienne importée par la société qui possède la marque “Lesieur”. Inutile de préciser qu’un boycott de cette marque s’impose ! Ce lot acheté à bas prix pour des raisons lucratives est toxique, mais nos chères autorités ont autorisé la commercialisation des produits qui en contiennent moins de 10%… Ca ne vous rappelle pas le funeste écoulement des stocks de sang contaminé ? Ni responsables, ni coupables, etc…
Il y a donc en ce moment même dans nos hypermarchés des produits de grande marque et au prix fort, assaisonnés à l’huile de vidange ukrainienne toxique…
Quand va-t-on les empêcher de nuire, ces empoisonneurs patentés, dont le seul but est le profit à tout prix, même si le prix est celui de nos vies ?
Le dossier commence pourtant à être lourdement chargé !
- Ils foutent 10 fois trop de sel dans leurs aliments, non seulement pour leur rendre un peu le goût qu’ils n’ont plus, mais aussi et surtout pour nous donner soif et nous faire acheter les boissons qu’ils vendent aussi.
- Ils utilisent à gogo les acides gras trans (par exemple dans les frites ou les chocos BN de vos gamins !) sous forme d’huile de palme hydrogénée, parce que c’est pratique et surtout pas cher.
- Ils balancent 27 couches de pesticides sur les pommes. ***
- Ils gorgent leurs yaourts et leurs plats cuisinés d’arômes artificiels à peine sortis de labos de chimie
- Ils “élèvent” les animaux dans des camps de concentration épouvantables.
- Ils leur font bouffer n’importe quoi, des céréales OGM, quand ce n’est pas des carcasses pourries de leurs congénères, comme aux vaches folles ou aux saumons.
- Ils dévastent des régions entières d’Espagne ou du Maroc pour produire a vil prix et sous serre des fruits insipides qui parcourent des milliers de km en camion, et exploitent les esclaves du 21ème siècle, ceux dont Sarkozy ne parlera pas dans les écoles.
- Leurs produits n’ont plus aucun goût, et ils veulent imposer partout leur uniformité.
- Pour faire des économies, ils achètent désormais leurs matières premières dans le monde entier, jouant sur le prix anormalement bas du transport, et utilisant des techniques non évaluées telles que l’irradiation des aliments. Une part croissante des produits que nous ingurgitons vient de Chine, d’Inde ou d’ailleurs, et l’exemple de l’huile Ukrainienne coupée à l’huile de vidange montre que plus personne, pas même les industriels, n’est capable de garantir ce qu’il y a dans les assiettes.
- Ils inventent sans arrêt des produits purement marketing pour gogos dans de beaux emballages en plastique qui n’ont aucun intérêt pour les consommateurs qui se laissent piéger mais beaucoup pour les actionnaires (cf les fromages light, l’eau fluo, Actimel, Danacol…)
- Les marchands de produits laitiers vantent leur teneur en calcium, alors que tout semble prouver qu’ils sont surtout responsable d’obésité et de cholestérol)
- Sous de fallacieux prétextes hygiénistes, ils veulent aseptiser tout ce qu’on bouffe, (cf les camemberts AOC) et éliminer toute production artisanale.
- Ils veulent nous faire croire que leur flotte hors de prix contenue dans de polluantes bouteilles en plastique est meilleure pour la santé que l’eau du robinet, comme Nestlé avait jadis fait croire au femmes africaines que son lait en poudre était meilleur que le lait maternel.
- Ils veulent généraliser les OGM (on peut rigoler 5 mn sur la mascarade parlementaire d’hier, mais il ne faut pas se réjouir trop tôt : ils reviendront évidemment à la charge jusqu’à parvenir à leurs fins)
- Ils voudraient même pouvoir qualifier de “bio” des produits contenant jusqu’à 30% d’OGM
- Ils augmentent leurs prix de manière démente en prétextant l’augmentation du coût des matières premières
- Ils ferment ou délocalisent des usines dès que les actionnaires jugent que les profits sont insuffisants
- Ils entraînent les gamins dans des “néfastes food” où se cultivent dès le plus jeune âge obésité, diabète et maladies cardiovasculaires.
- Et enfin ils nous inondent d’un dégueulis continu de pub mettant en scène des familles idéales avec de beaux enfants blonds, et veulent nous faire croire sans rire que leurs produits sont savoureux, naturels, et bons pour la santé…
Jusqu’où va-t-on encore descendre comme ça ?
N’y a t-il vraiment rien à faire contre ces ogres sans scrupules assoiffés de fric jusqu’à la démence ?
Sûrement que si, mais je suis contraint de constater que ceux qui auraient la possibilité de légiférer et de sanctionner sont manifestement leurs complices !
"
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« Répondre #175 le: Mar. 24 Juin 2008, 16:53:12 »

N'oublies pas ta petite crème solaire surtout, je ne voudrais pas pas que ta petite peau rougisse trop vite. Sinon ne t'en fais pas, l'après-soleil est lui aussi testé sur les animaux brulés au deuxième degré.
Et bon appétit encore pour ce midi, je crois qu'il font une blanquette de veau à la cantine, à moins que ce soit un gigot d'agneau...ou tout simplement une bonne tranche de jambon avec le gras ? Un gaillard comme toi doit prendre des forces. Faudrait pas devenir une lopette végétarienne.

 Roulement des yeux
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« Répondre #176 le: Mar. 24 Juin 2008, 17:00:58 »

l'eau pète  Huh
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« Répondre #177 le: Mar. 24 Juin 2008, 17:30:21 »

Non mais ça pourrait chier
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« Répondre #178 le: Mar. 24 Juin 2008, 17:47:19 »

Bah l'ambiance n'est pas plombée, mais combien iront au bout de ta démonstration?
Ton argumentaion se perd dans une floppée de mots...
C'est dommage, j'aurais aimé comprendre un peu mieux les raisons qui te conduise a ce raisonnement.

 Sourire
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« Répondre #179 le: Mar. 24 Juin 2008, 18:02:04 »

Désolé Sel & tricot si tu ne me réponds seulement que t'es en retard au boulot...à croire que ce que je t'ai conté ne t'a pas émoustillé plus que ça et que tu t'en aies essuyé le derrière...De plus, la lopette (végétalienne de surcroit), c'était moi...pas d'humeur ce matin pour qu'on se foute de ma gueule, ni ce soir je crois.
Ainsi si on veut calmer nos ardeurs, tu es le archi-bienvenu pour un débat constructif petite tête de pioche bas-normande.
Je t'aurais au moins appris un chose en plus sur ta région (Falaise) ?
 Clin d'oeil

T2, la floppée de mots c'est pour le caractère philosophique pure qui était à écaricer...

Sinon je peux vous en conter avec des faits et mots bien plus concrets pour me faire comprendre de l'aboutissement de plusieurs années de condition animale qui est le mien et qui m'ont conduit à être aujourd'hui activiste pour moi-même et les autres.

Le raisonnement en lui-même est assez simple: ne pas faire à autrui ce que l'on ne ferait pas à soi-même, la fin ne justifiant en aucun cas les moyens, et laisser vivre leur vie libre aux animaux comme le stipule la pub de la FBB, utilisés comme objets, cobayes, nourritures, divertissements...j'y reviendrais...


« Dernière édition: Mar. 24 Juin 2008, 18:15:57 par Grugru » Journalisée

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